7 septembre 2011
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Il m’aura fallu plus de 20 ans pour découvrir enfin la chose… Je suis passé là par hasard, et quand j’ai découvert cette merveilleuse ligne rouge enjambant la verdure et l’eau, je me suis souvenu que mon amie Ann, avait fait son mémoire sur L’Axe majeur de Dani Karavan.
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6 septembre 2011
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Notre voyage prenait fin en plein coeur du cantal. Chez mon oncle et ma tante. Ma dernière visite datant de 1985, je ne me souvenais que d’une chose, le grenier, très probablement par ce je l’avais photographié déjà à 15 ans.
Cet endroit comme un rêve d’atelier, avec ses poutres et ses puits de lumière, son odeur de bois et la pérennité de tout ce qui est entreposé depuis toujours.
C’était mon seul souvenir, ce magnifique endroit…
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4 septembre 2011
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2 septembre 2011
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1 septembre 2011
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31 août 2011
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Mardi, j'ai animé un atelier Land Art avec pour les enfants. L'un d'eux, un petit garçon d’une rare créativité m’a dit " J'ai beaucoup d'imagination, parce que l'imagination, c'est un oeil qui voit plus loin que mes deux vrais yeux"...!
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31 août 2011
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J’ai tout de suite aimé cet endroit. Ce labyrinthe de petites rues vivantes, ocre, parfois un peu sales, avec un mélange de vraie vie, d’art et de pastiche. Le cadre est très beau, un petit aire d’Italie, avec son cinéma. Et. Même si beaucoup de choses sont de pures constructions à touristes, elles sont faites sans doute avec plus de goût qu’ailleurs. Le touriste est d’ailleurs bien loti, avec les succulentes glaces de Fénocchio sur la place Rossetti, les grandes tables orange de Lou Pilha Léva sur lequel on mange une socca, des petits farcis ou de la tourte aux blettes. Le joli marché du cours Saléya et la confiture de violettes…
(J’ai un vague impression de d’écrire pour un guide touristique)
Ce que j’aime le plus dans le vieux Nice, c’est avant tout les souvenirs du plaisir que j’ai eu chaque fois à y marcher, à y boire un verre, toujours en excellente compagnie.
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28 août 2011
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22:42
C’est difficile de se souvenir précisément de cette première fois ou je suis allé à Nice chez ma sœur Ann. J’étais impressionnée.
Cette maison semblait être une maison de vacances, un peu idéale, dans les collines, avec vue sur la mer, un jardin en terrasse. Il n’y avait pas encore la piscine à l’époque ; je me souviens que j’aimais déjà marcher pieds nus sur le calage. Je me souviens qu’on buvait de l’absinthe, dehors, sous l’Olivier.
Que le temps s’arrêtait et que je me demandais comment on pouvait vivre toute l’année dans une maison de vacances.
Alors on est revenu l’hiver, pour voir, sans plage et sans touriste. En plein hiver, pour fêter le premier de l’an.
Il faisait si bon qu’on a pris le petit déjeuner dehors sur la terrasse. Puis on a bu un café à la plage. Le lendemain comme il faisait moins chaud, on est allé skier…
Est-ce par ce que la maison est perpétuellement en vacances ou est bien parce que c’est celle de ma sœur Ann, qu’on y a conçu notre fille ? Mystère ?
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28 août 2011
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« De la promenade des anglais, tu prends Gambetta jusqu’à l’église russe puis tu montes la colline de saint Pierre… »
Ce sont les toutes premières indications que ma soeur Ann m’a données quand nous sommes allé la voir à Nice pour la première fois, il y a une dizaine d’années.
Je me souviens parfaitement de ce gros gâteau de Pierre qui me rappelait l’Eglise Saint Basile de Moscou. A partir de là, la route serpente dans les collines d’oliviers jusque chez Ann.
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28 août 2011
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11:06
Pour rallier le Jura jusqu’à Nice, la grande majorité des gens aurait pris ce qu’on appelle l’autoroute ! Surtout avec deux enfants dans une voiture sans climatisation… mais nous devons avoir un certain goût pour l’aventure ou la folie, alors nous avons emprunter toutes les petites routes de montagnes ... pour finir par le Verdon, la fameuse route Napoléon, la route des Pignes …
Après 10h de route et voyant enfin pointer le panneau NICE, il eu été plus raisonnable d’aller en centre ville et de remonter la colline de Saint Pierre…..Mais nous avions décidé d’arrivé par le haut… et nous nous sommes littéralement perdus dans une dédale étrange de sentiers sauvages…On se serait cru en Corse. Impossible d’imaginer que cet endroit tortueux, à peine goudronné, bordé de pins parasols odorants et dangereusement voûtés sur le chemin, puisse encore appartenir à la cartographie de cette grande ville…. Piolou était inquiet comme un petit poucet…
Nous sommes donc arrivé, bien tard dans la soirée. Les quatre filles nous attendaient dehors, formant une grande chaîne en se tenant les mains. Nous étions un peu hagards…mais tous heureux d’être là, enfin chez ma soeur Ann.
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