Mémoire d’un corps lourd est ma exposition personnelle., à Euabonne, en 1995.
Encore étudiante à l'époque et encouragée par Françoise Rod, un de mes professeur, je fait une demande pour investir une école maternelle toute neuve.
J’y expose une série de monochromes blancs, des collages ainsi qu’une installation sur la mémoire du corp.
Les dents de laits côtoient les cendres, les plaies se confondent avec le caramel. C’est un violon qui dort tandis qu’une écarteur de côtes, ancien instrument de chirurgie sommeille tranquille sur un oreiller… la toise d’un drôle d’enfant indique une rupture de croissance… les vêtements sont porté, roulé et étiqueté, les draps retracent des disparitions…. Un mot en braille est caché sous un bandage….